Les fleurs de deuil
Les rites occidentaux privilégient les fleurs, symboles de perpétuel recommencement, qui apportent réconfort et affection à la famille et rendent hommage au défunt. Les fleurs montrent aux personnes endeuillées notre sympathie et notre implication dans le deuil qui les frappe.
Cependant, dans certaines religions, les fleurs ne sont pas forcément présentes ni bienvenues. Il est donc important de se renseigner sur les pratiques funéraires si l’on ne connaît pas les usages de la religion du défunt.
- Cérémonies civiles :
Les fleurs sont présentes en fonction des volontés de la famille et du défunt. La famille peut également prévoir un jeté de fleurs ou de pétales sur le cercueil avant la fermeture de la sépulture.
- Cérémonies catholiques :
Les fleurs y sont très présentes sous toutes les formes : coussins, gerbes, croix, cœurs, couronnes (symbole d'infini et d'éternité), dessus de cercueil… Les fleurs offertes sont traditionnellement blanches, le blanc étant symbole de lumière et de résurrection. Mais rien n'empêche d'y associer d'autres couleurs.
- Cérémonies orthodoxes :
Les fleurs y sont très répandues. Elles représentent l’illumination de l’âme dans le monde spirituel. Un dépôt de roses rouges est fait dans le cercueil qui reste ouvert. Des cierges ainsi que des bougies accompagnent souvent les fleurs.
- Cérémonies protestantes :
Des fleurs ornent parfois le cercueil, mais il est fréquent que la famille préfère plutôt un don à une oeuvre. Si toutefois les fleurs sont présentes, ce sera sous forme de compositions sobres.
- Cérémonies bouddhiques :
Les fleurs y sont très présentes. On privilégie les fleurs de deuil de couleur blanche sous forme de couronne, gerbes ou raquettes.
- Cérémonies musulmanes :
Les fleurs n’y sont généralement pas présentes car on privilégie les prières et l’envoi de cartes de condoléances. Elles ne sont cependant pas interdites.
- Cérémonies juives :
Les fleurs sont interdites sur la tombe par la religion juive sur laquelle on place plutôt des petits cailloux, il y a donc peu voire pas de fleurs lors des cérémonies juives. On y privilégie davantage les bougies.
- Cérémonies hindouistes :
Les fleurs sont nombreuses, de préférence des œillets d’Inde car ce sont des fleurs sacrées.
Les fleurs sont choisies en fonction de la religion et de la personnalité du défunt.
Pour un membre de la famille, il est conseillé de privilégier les roses rouges, signes d’amour et de respect. Les enfants du disparu offre généralement le dessus de cercueil. Si le défunt était un ami proche, on montrera attachement et soutien à la famille par des roses blanches, signe d’une amitié éternelle, en couronne ou en devant de tombe. Pour rendre hommage avec discrétion et respect à une connaissance, les œillets et les chrysanthèmes en composition florale sont recommandés. Lorsque le défunt est un enfant ou une jeune personne, il est d’usage d’offrir des fleurs blanches ou dans des tons clairs.
Si vous souhaitez que les fleurs durent dans le temps et résistent à des climats difficiles, vous pouvez offrir des fleurs artificielles. Pour un coût moindre, vous aurez des fleurs en tergal et organza ayant l’aspect des fleurs naturelles.
En alternative durable aux fleurs, il y a les plantes telles l’azalée, la bruyère ou le kalanchoé. Elles gardent leur éclat longtemps, offrent une certaine gaieté à la tombe et résiste mieux aux intempéries que les fleurs naturelles.
Quel que soit votre choix, n’hésitez pas à les accompagner d’un message de soutien et de respect inscrit sur une carte ou sur un ruban de deuil.
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La table de registre et de condoléances permet aux personnes conviées à l'enterrement de témoigner de leur présence et de leur soutien.